Créer un événement – The Events Calendar

Créer un événement – The Events Calendar

Cet article concerne le plugin The Events Calendar, une extension de gestion d’événements pour WordPress développée par Modern Tribe.

Par où commencer ?

  1. Rendez-vous dans le menu de votre Tableau de Bord, rubrique Évènements.
  2. Cliquez sur le lien Ajouter un évènement.
    Vous pouvez utiliser l’éditeur classique de WordPress ou activer le mode Gutenberg qui permet de travailler ses contenus à partir de blocs de contenus.

Créez votre événement

  • Renseignez les champs Titre et Description
  • Vous pouvez enrichir la description de votre événement avec des photos, vidéos, liens hypertextes,…
  • Comme n’importe quel objet éditorial WordPress, vous pouvez relier votre événement à une catégorie d’événements (voir ci-contre).
  • Réglez les options (le bloc Options pour les événements se situe généralement en colonne) :
    1. Rendre invisible pour les listes de Évènement
    2. Épingler en vue mensuelle (permet de les afficher en premier dans le bloc du jour, en mode Vue mensuelle)
    3. Mettre en avant l’événement
  • Publiez !
  • Renseignez maintenant les détails de votre événement dans le bloc nommé The Events Calendar (généralement positionné sous le champ description dans votre interface)
    1. Définissez la date et l’heure de début et de fin de votre événement
    2. Définissez le lieu de l’événement (nom, adresse complète, numéro de téléphone, site web du lieu etc…) ; il est possible d’intégrer une carte géographique
    3. Renseignez les détails liés à l’organisateur (plusieurs organisateurs peuvent être présentés)
    4. Indiquez l’URL du site internet ou de la page qui présente l’événement, par exemple si une billetterie en ligne est proposée

Proposer le service de Google Maps

Pour permettre à vos participants de trouver le lieu de votre évènement, vous pouvez activer cette fonctionnalité (onglet Général) :

Dans l’onglet API, entrez votre clé de licence Google Maps : elle est gratuite. Attention : sans licence (clé API), vous ne pourrez pas afficher les cartes de Google).
Pour savoir comment créer votre clé API, consultez notre article >

Une fois votre clé générée, revenez sur votre Tableau de Bord, Événements > Préférences, onglet API et entrez votre clé API.

Vérifiez le rendu de votre événement

La page de votre calendrier est par défaut : www.votredomaine.extension/events/ (/agenda si Mirobolus a configuré l’extension pour vous). Pour vérifier quelle URL a été choisie, rendez vous dans : Événements > Préférences, onglet Général > réglage Permalien pour des évènements multiples.

Organisez vos événements

Les événements peuvent être rattachés à des catégories et à des étiquettes. C’est très utile si vous souhaitez proposer un mode de classement ou une navigation parmi vos événements, surtout si vous en organisez beaucoup.

Où gère-t-on les Catégories et Étiquettes ?

Les blocs Catégories d’événements et Étiquettes se trouvent généralement en colonne sur la page d’édition d’un événement.
Des liens dans le menu de l’extension permettent de visualiser toutes vos Catégories d’événements et vos Étiquettes.

Ceci étant, si vous voulez gérer les balises et catégories existantes, je vous recommande d’aller sur leurs pages respectives. Ces pages vous aident également à voir combien d’événements sont assignés à chaque balise et catégorie.

Où gère-t-on les organisateurs et les lieux ?

Lorsque vous créez un nouveau lieu ou un nouvel organisateur, il est automatiquement visible dans la section correspondante dans le menu de l’extension. Il est donc possible de créer vos organisateurs et vos lieux de 2 façons : soit depuis le menu Événements > Lieux et Événements > Organisateurs, soit depuis la page de création de votre événement.

Créer un billet ou une réservation

Si l’extension Event Tickets est installée, une nouvelle section est présente dans votre Tableau de Bord WP : Billets.
Cette extension permet de vendre des billets d’événements ou de proposer des réservations sur vos événements.
Les billets sont des objets qui peuvent être achetés et si vous avez configuré une méthode de paiement, vos visiteurs peuvent s’inscrire à votre événement et payer leur billet directement sur votre site.
Les réservations sont une autre méthode d’inscription à vos événements sans notion de prix de vente ni de paiement en ligne : très utiles pour connaitre le nombre de participants qui prévoient d’assister à votre événement.

Pour créer un billet ou une réservation sur un événement, positionnez-vous sur la section « Billets » présent sur la page de l’événement et cliquez sur le bouton + Nouveau billet ou + Nouvelle Réservation.

Renseignez les champs :

  • Type
    C’est le nom de votre Billet/Réservation. Il est affiché sur le fronton de votre site web et dans les e-mails de Réservation. Ce champ vous permet de définir un nom unique pour le type de billet, par exemple : Plein tarif / Tarif réduit (chômeurs, étudiants).
  • Prix (visible si vous créez un Billet)
    Indiquez ici le prix de chaque billet. Si les billets ne vont pas être vendus – mais plutôt que vous allez les donner gratuitement – vous pouvez laisser ce champ vide ou le mettre à 0.
  • Description
    Il s’agit un champ facultatif qui peut être utile pour ajouter toute information qui pourrait intéresser les clients, par exemple : parking gratuit, prévoir casquette et bouteille d’eau, déconseillé aux mois de 6 ans, etc… Vous pouvez choisir de l’afficher ou non dans le formulaire de ticket.
  • Start sale (= date et heure de début de la vente ; si vide, votre billet peut être acheté immédiatement)
  • End sale (= date et heure de fin de la vente ; si vide, votre billet peut être acheté jusqu’au début de l’événement)
  • Capacité  (= nombre de places maximum ; si vide, la capacité d’accueil est illimitée)
    Cochez la case « Ne sera pas présent. » si vous souhaitez que vos visiteurs indiquent leur « non participation »
  • Le champ SKU (dont l’affichage peut ou non être activé dans l’onglet Options d’écran en haut à droite de votre écran) vous permet de définir un code unique pour aider à identifier les billets. Il s’agit d’un autre champ facultatif et particulièrement utile pour les commerçants disposant d’un système d’unité de gestion des stocks existant.

A noter que d’autres fonctionnalités sont disponibles avec la version payante de cette extension.

Réglages de l’extension

L’extension The Events Calendar dans sa version gratuite propose un certain nombre de réglages qui peuvent satisfaire la majorité des besoins.

Rendez vous dans le menu Événements > Préférences

Définissez les permaliens de votre page Calendrier (mal nommé « permalien pour des évènements multiples ») et la page de l’évènement unique :

Il est possible de régler le mode d’affichage par défaut du calendrier en mode Liste, Mois ou Jour : activez les modes d’affichage que vous souhaitez proposer puis sélectionnez l’affichage par défaut dans le menu déroulant « Affichage par défaut ».

On peut choisir de proposer ou pas la fonctionnalité de recherche dans les événements (voir ci-dessus) en cochant/décochant la case « Désactiver la barre de recherche d’évènement ».

N’hésitez pas à parcourir les préférences de l’extension.
Soyez particulièrement attentifs aux réglages suivants :

  • La Devise (par défaut réglé sur le dollar),
  • Le fuseau horaire de vos événements,
  • Le format de dates (par défaut sous la forme Mois / Jour / Année)

ALLER PLUS LOIN…

D’autres fonctionnalités sont disponibles avec la version payante de cette extension : Event Tickets Plus.
Guide d’utilisation (en anglais) : https://theeventscalendar.com/knowledgebase/guide/event-tickets/
Tutoriel recommandé (en français) : https://www.notuxedo.com/calendrier-evenements-wordpress-the-events-calendar/

Créer des liens à l’intérieur d’une page avec DIVI

Créer des liens à l’intérieur d’une page avec DIVI

Il existe deux types de liens sur un site internet : les liens qui pointent vers une page différente de celle où se trouve l’internaute et les liens qui pointent vers un endroit précis de la page courante ou d’une autre page web. Ces derniers s’appellent des ancres nommées.

En HTML, pour créer une ancre, il faut donner un identifiant à la cible :

<div id="monidentifiant">...</div>

ou

<a name="monidentifiant" id="monidentifiant">

… et créer un lien vers #identifiant :

<a href="#monidentifiant">...</a>

Avec DIVI, voici comment attribuer un identifiant à une section, une ligne ou un module :

  1. 01Accédez à votre page ou à votre article et sélectionnez votre cible : une section (blocs bleus, violets ou oranges), une ligne (blocs verts) ou un module (blocs gris).
  2. 02Editez le bloc en cliquant sur l’icône qui représente une roue dentée puis cliquez sur l’onglet Avancé
  3. 03Déroulez la section ID et classes CSS et saisissez l’identifiant de votre choix dans le champ ID CSS : vous venez d’attribuer un identifiant à votre élément.

Créons maintenant le lien vers cette section :

  1. 04 Nous choisissons de positionner un bouton en haut de la page qui permettra d’accéder directement à la section en question.
  2. 05 Ajoutez un module Bouton à l’endroit de votre choix
  3. 06 Éditez le bouton en cliquant sur l’icône qui représente une roue dentée
  4. 07 Dans la section Lien (dans le premier onglet), renseignez l’identifiant que vous avez choisi d’attribuer à votre cible précédé du dièse #
Créer un lien vers une ancre nommée avec DIVI

Enregistrez votre travail et testez : au clic sur le bouton, vous devriez voir la fenêtre de votre navigateur se positionner à l’endroit précis sur lequel votre ancre a été positionnée.

Il est bien entendu possible d’intégrer un lien vers une ancre dans un menu de navigation ou dans un texte. Le lien aura toujours la forme #monidentifiant pour pointer vers l’élément que vous aurez nommé monidentifiant.
Si vous avez plusieurs ancres nommées dans une page, veillez à choisir des identifiants différents.

Un dernier conseil : choisissez des identifiants qui ont du sens (ça, c’est pour notre ami Google) : ainsi, vos ID pourrait être voirlesproduits, voirlesnouveautes, etc…

RGPD : récapitulons vos obligations

RGPD : récapitulons vos obligations

Se poser la question de la finalité des traitements

Vous souhaitez mettre en place un formulaire de collecte de données sur votre site internet ? Posez-vous les bonnes questions et soyez clair sur les objectifs de cet outil et le cadre dans lequel vous allez traiter les données personnelles collectées.

CE QUE DIT LA LOI :
Un fichier doit avoir un objectif précis.
Les informations exploitées dans un fichier doivent être cohérentes par rapport à son objectif.
Les informations ne peuvent pas être réutilisées de manière incompatible avec la finalité pour laquelle elles ont été collectées.
Tout détournement de finalité est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. (art. 226.21 du code pénal)

Z

J'a déterminé pour chaque fichier sa finalité précise

L’obligation de « minimiser » les données collectées

Posez-vous la question des données qui sont strictement nécessaires à l’exécution du service ou de l’objectif fixé.
« Les données collectées doivent être limitées aux seules données nécessaires à atteindre la finalité annoncée. »
Exemples : L’abonnement à une newsletter ne nécessite pas la collecte de la date de naissance ou de l’adresse postale de l’abonné. L’adhésion à une association ne nécessite pas de stocker un numéro de sécurité sociale.

Limitez les données aux seuls besoins que vous avez pour permettre la bonne exécution du service proposé.

CE QUE DIT LA LOI :
Article 5.1c : « Les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées (minimisation des données) ».

Z

J'ai limité la collecte de données au strict nécessaire

Le devoir d’information des personnes

Lorsque vous mettez en place un outil de collecte de données personnelles, vous avez le devoir d’en informer la personne concernée. Vous devez notamment lui communiquer les informations suivantes :

  • L’identité du responsable du traitement,
  • Les finalités poursuivies par le traitement (exemple : gestion d’un fichier-client, prospection commerciale, publication dans un annuaire, une liste de membres…),
  • Le caractère obligatoire ou facultatif des réponses à apporter (et des conséquences éventuelles, à leur égard, d’un défaut de réponse), des destinataires des données,
  • La durée de leur conservation,
  • Le droit des personnes fichées d’opposition, d’accès et de rectification ainsi que des modalités d’exercice de ces droits,
  • Les transmissions éventuellement envisagées à des tiers.

Pour votre site internet :

Placez à côté de chaque formulaire de collecte (contact, newsletter, sondage, etc…) un court texte qui regroupe ces mentions d’informations et faites un lien vers votre page de Politique de Confidentialité.

CE QUE DIT LA LOI :
Le refus ou l’entrave au bon exercice des droits des personnes est puni de 1500 € par infraction constatée et 3 000 € en cas de récidive. art. 131-13 du code pénal Décret n° 2005-1309 du 20 octobre 2005

Z

J'ai informé les personnes de l'existence de ces fichiers et de leurs finalités

Garantir à la personne ses droits RGPD

  • Droit d’accès (Article 15) : la personne concernée par les données personnelles a le droit de vérification et de consultation des données personnelles le concernant, et cela gratuitement et à tout moment.
  • Droit de rectification (Article 16)
  • Droit à l’effacement: droit à l’oubli (Article 17)
  • Droit à la limitation du traitement (Article 18) : en cas d’inexactitude des données, de traitement illicite, de changement de finalité de l’usage de ces données, ou en cas d’opposition au traitement par exemple.
  • Droit à la portabilité des données (Article 20) : « Les personnes concernées ont le droit de recevoir les données à caractère personnel les concernant qu’elles ont fournies à un responsable du traitement, dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine, et ont le droit de transmettre ces données à un autre responsable du traitement sans que le responsable du traitement auquel les données à caractère personnel ont été communiquées y fasse obstacle »

Vous devez clairement expliquer à la personne concernée comment il peut demander la rectification ou l’effacement de données à caractère personnel ou la limitation du traitement.

Z

J'ai informé les personnes sur leurs droits et les moyens de les exercer au regard de leurs Données Personnelles

La sécurisation des données personnelles

Le prestataire technique qui est en charge de stocker les données doit garantir à la personne la sécurisation de ces données pour éviter la « violation » des données personnelles. La loi précise que des mesures appropriées doivent être mises en place sur le plan technique. Article 4.12.

Quels risques ?

  • Faille de sécurité de la base de données
  • Accès non-autorisé
  • Piratage informatique
  • Destruction, perte ou altération des données

Quelles mesures de sécurisation doivent être prises ?

Tout type de mesures techniques et organisationnelles adaptées à la situation, à la nature des données et à la probabilité des risques. Il peut s’agir :

  • Pseudonymisation et chiffrement des données
  • Actions techniques et organisationnelles pour garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la résilience constante des systèmes et des services de traitement
  • Actions de sauvegarde des bases de données pour en rétablir l’accès et la disponibilité
  • Procédures visant à tester l’efficacité des procédures techniques

Le responsable technique des données doit être en mesure de prouver qu’il a mis tout en œuvre pour garantir la sécurité des données personnelles dont il a la charge « compte tenu de l’état des connaissances, des coûts de mise en œuvre et de la nature, de la portée, du contexte et des finalités du traitement ainsi que des risques, dont le degré de probabilité et de gravité varie, pour les droits et libertés des personnes physiques » (Article 32.1)

Extrait de la CNIL (https://www.cnil.fr/fr/organiser-les-processus-internes) :

Organiser les processus implique notamment :

  • de prendre en compte de la protection des données personnelles dès la conception d’une application ou d’un traitement (minimisation de la collecte de données au regard de la finalité, cookies, durée de conservation, mentions d’information, recueil du consentement, sécurité et confidentialité des données s’assurer du rôle et de la responsabilité des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de traitements de données). Pour cela, appuyez-vous sur les conseils du délégué à la protection des données;
  • de sensibiliser et d’organiser la remontée d’information en construisant notamment un plan de formation et de communication auprès de vos collaborateurs ;
  • de traiter les réclamations et les demandes des personnes concernées quand à l’exercice de leurs droits(droits d’accès, de rectification, d’opposition, droit à la portabilité, retrait du consentement) en définissant les acteurs et les modalités (l’exercice des droits doit pouvoir se faire par voie électronique, si les données ont été collectées par ce moyen) ;
  • d’anticiper les violations de données en prévoyant, dans certains cas, la notification à l’autorité de protection des données dans les 72 heures et aux personnes concernées dans les meilleurs délais.

Que faire en cas de violation des données ?

La loi impose au responsable du traitement de notifier aux personnes concernées par les données personnelles stockées que celles-ci ont été divulguées, détruites ou encore altérées.
Modèle de notification de violation des données personnelles (CNIL) : https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/CNIL_Formulaire_Notification_de_Violations.pdf

CE QUE DIT LA LOI :
Tout responsable de traitement informatique de données personnelles doit adopter des mesures de sécurité physiques (sécurité des locaux), logiques (sécurité des systèmes d’information) et adaptées à la nature des données et aux risques présentés par le traitement.
Le non-respect de l’obligation de sécurité est sanctionné de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. (art. 226-17 du code pénal).

Z

J'ai mis en œuvre tous les moyens techniques pour sécuriser ces Données personnelles

La confidentialité des données

Sécurité et confidentialité vont de paire ! Dans vos processus de traitement de données personnelles, vous devez vous assurer que seules les personnes déclarées destinataires de ces données y auront accès.

Seules les personnes autorisées peuvent accéder aux données personnelles contenues dans un fichier. Il s’agit des destinataires explicitement désignés pour en obtenir régulièrement communication et des « tiers autorisés » ayant qualité pour les recevoir de façon ponctuelle et motivée (ex. : la police, le fisc).

CE QUE DIT LA LOI :
La communication d’informations à des personnes non-autorisées est punie de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. La divulgation d’informations commise par imprudence ou négligence est punie de 3 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. art. 226-22 du code pénal

Z

J'ai pris la mesure que ces DP sont strictement confidentielles et que seules les personnes autorisées y ont accès.

La durée de conservation des informations

Les données personnelles ont une date de péremption !
Le responsable d’un fichier doit fixer une durée de conservation raisonnable en fonction de l’objectif du fichier. Il peut s’agir d’une durée courte, par exemple dans le cadre d’une demande d’information par le biais d’un formulaire de contact : une fois que la réponse a été apportée à l’internaute, sa demande et ses informations personnelles n’ont à priori plus aucune raison d’être stockées.
Il peut s’agir d’une durée plus longue lorsqu’elle est liée à l’exécution d’un contrat : contrat d’embauche d’un salarié, contrat de vente d’un produit ou d’un service par exemple. Dans ce cas, il est possible d’indiquer que la durée de conservation des données est égale à celle du contrat, voire même au-delà pour permettre la mise en place d’un service après-vente par exemple.

Les durées de conservation généralement admises :

  • La durée maximale de conservation de données personnelles est fixée à 36 mois.
  • La durée maximale de conservation de cookies est fixée à 13 mois.

Dans tous les cas, vous devez indiquer à la personne concernée combien de temps vous vous engagez à conserver ses données.
Et à l’issue de cette période, vous devez supprimer ces données, bien évidemment !

CE QUE DIT LA LOI :
Le code pénal sanctionne la conservation des données pour une durée supérieure à celle qui a été déclarée de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende. art. 226-20 du code pénal

Z

J'ai mis en place des alertes pour supprimer les DP lorsqu'elles atteignent la durée limite du stockage déclaré.

RGPD : récapitulons vos obligations

Check-list pour votre site internet

Voici quelques conseils pratiques à appliquer pour que votre site internet et vos pratiques au quotidien soient conformes au RGPD :

  • Listez l’ensemble des données que vous collectez et traitez, quels que soient les supports et les canaux que vous utilisez (site web, sondages, réseaux sociaux, newsletter, fichier-client, cahier, répertoire téléphonique, post-it !).
  • Demandez-vous si vous pouvez rationaliser ces outils de collecte et de conservation de ces données personnelles pour mieux les contrôler.
  • Vérifiez que les données collectées ne rentrent pas dans la catégorie des données dites « sensibles ».
  • Demandez-vous pourquoi vous collectez ces données. Faites une liste la plus exhaustive possible de tout ce que vous faites actuellement et de ce que vous désirez faire plus tard des données que vous avez collectées.
  • Le pourquoi de la collecte, ce n’est ni plus ni moins que la définition de la finalité de chaque traitement. Listez maintenant l’ensemble des finalités que vous vous fixez.
  • Chaque finalité doit être reliée à un processus de traitement de DP. Par exemple : le formulaire de contact sert à récupérer les informations de la personne pour vous permettre de lui répondre ; le formulaire d’abonnement à votre newsletter vous permet d’envoyer votre actualité et vos messages promotionnels à vos clients.
  • Pour chaque traitement, minimisez les données à collecter aux seuls objectifs du traitement : par exemple, lorsque vous n’avez pas besoin spécifiquement de l’identité de la personne, privilégiez la pseudonymisation des données que vous collectez.
  • Vérifiez la présence des mentions d’information près de tous les outils de collecte de DP sur votre site internet.
  • Créez ou mettez à jour votre Politique de confidentialité.
  • Privilégiez des outils clairs et sans ambiguïté pour recueillir le consentement des personnes (case à cocher, menu déroulant). Ne pré-cochez aucune case et abandonnez la formule : « Si vous continuez votre navigation sur ce site, nous considérons que vous acceptez notre politique de confidentialité » !
  • Mettez en place un outil de suivi de la conservation des DP et si possible un outil d’effacement automatique des DP à l’issue de la période de conservation prévue.
  • Vérifiez que la protection et la sécurité des DP sont assurées durant tout le processus de collecte, de traitement et de sauvegarde (chiffrement, pseudonymisation, accès par mot de passe…).
  • Mettez à jour régulièrement votre outil de publication (WordPress, Spip, Prestashop…), les extensions et les versions de Php et MySQL sur le serveur.
  • Renforcez les accès aux données personnelles et à votre espace d’administration du site : utilisation de mots de passe complexes et changés fréquemment, double-authentification…
  • Faites-en sorte que tous les acteurs de traitement des DP soient bien formés et informés sur tous les points du RGPD.
RGPD : récapitulons vos obligations

La distribution des rôles

Le responsable du traitement

Nous l’avons vu, le responsable du traitement est le responsable de l’ensemble des opérations, procédures et application du droit vis à vis des usagers d’un organisme public ou privé.

Il est possible de nommer un ou plusieurs responsables de traitement au sein d’un organisme (le RGPD parle alors de « coresponsabilité » et de « responsables de traitements conjoints »). Dans ce cas, la répartition des rôles et des responsabilités de chacun doit être clairement définie dans un contrat ou une convention.
D’autre part, les personnes concernées par ce traitement conjoint doivent en être informées et savoir qui contacter pour exercer ses droits.

Le délégué à la protection des données (DPO)

Le DPO informe et conseille les organismes, contrôle la conformité des opérations et joue le rôle d’interface entre l’organisme qui collecte et traite des DP, les personnes concernées par ces traitements et les autorités de contrôle.

Il peut être nommé en interne ou externalisé selon certaines conditions, il peut également être mutualisé entre plusieurs organismes. Il peut être désigné à temps plein ou à temps partiel.
Ses coordonnées doivent être rendues publiques pour faciliter les démarches des personnes concernées par les traitements de DP et les organismes de contrôle.

Attention : la nomination d’un DPO est obligatoire dans 3 cas :

  1. si la structure est une autorité nationale, régionale, locale ou un organisme public,
  2. si la structure est un organisme privé dont les activités de base l’amène à réaliser un suivi régulier et systématique des personnes à grande échelle,
  3. si la structure est un organisme privé dont les activités de base l’amène à traiter à grande échelle des données dites « sensibles » ou relatives à des condamnations pénales ou à des infractions.

Son rôle central est vaste et majeur : informer et former les acteurs des traitements de données à caractère personnel, avoir un rôle consultatif, contrôler les procédures en interne, rendre des rapports d’audits, participer en amont à la mise en place d’un nouveau traitement de DP, rédiger les documentations et mentions d’informations ainsi que les registres de traitement…

Au regard de la loi, ce n’est pas le DPO qui peut être sanctionné en cas de manquement mais bien le responsable des traitements.

Pour nommer un DPO, l’organisme doit veiller à ce que celui-ci ait les qualités professionnelles, les connaissances et aptitudes nécessaires, les
moyens matériels et organisationnels, et le positionnement nécessaire à son activité (notamment être indépendant, pouvoir agir en toute impartialité et être à l’abri de tous conflits d’intérêts). Il doit être opérationnel dès sa nomination.

La question des sous-traitants

Un sous-traitant est un organisme qui traite des données personnelles pour le compte et sur instructions d’un autre organisme, dans le cadre d’un service ou d’une prestation.
Quelques exemples :

  • prestataires informatiques,
  • services d’hébergement,
  • services de maintenance informatique
  • services de télésurveillance,
  • sociétés du numérique qui effectuent un traitement sur les données,
  • organismes de publicité, de communication ou de prospection,
  • services de comptabilité, gestion de paie, etc…

Les obligations du responsable du traitement

Il appartient aux responsables du traitement de veiller à bien choisir leurs sous-traitants (compétence, confiance, procédures conformes…) et à conclure avec chaque sous-traitant un contrat de sous-traitance.

Les obligations du sous-traitant

  1. Transparence et traçabilité
    Un contrat doit être établi entre l’organisme et sous-traitant qui détaille les obligations de chacun, les instructions reçues du donneur d’ordre (de façon à permettre au sous-traitant de prouver qu’il a agi sur instructions documentées du responsable du traitement).
    Le sous-traitant doit être en capacité de fournir des preuves de sa conformité à tout moment aux responsables de traitement pour lesquelles il agit et aux autorités de contrôle.
    Par ailleurs, le sous-traitant doit tenir un registre des catégories d’activités de traitement qui recense ses clients et les traitements qu’il effectue pour leur compte
  2. Sécurité des données traitées
    Concrètement, le sous-traitant est soumis aux mêmes obligations de protection et de sécurisation que les responsables de traitement. Il doit donc être en conformité avec les obligations définies dans le RGPD et être en mesure de le prouver.
  3. Encadrement de la sous-traitance ultérieure (si le sous-traitant fait appel lui-même à un sous-traitant)
    Par exemple, demander au donneur d’ordre de fournir une autorisation écrite à une sous-traitance ultérieure.
  4. Accompagnement du responsable du traitement
    Le sous-traitant doit accompagner le responsable du traitement dans ses tâches et obligations, l’informer en cas de violation de données ou de tout incident lié à la sécurité des DP, lui transmettre les demandes d’exercice de droits reçues des usagers du services, etc…

Pour plus de détails sur les recommandations du RGPD en cas de sous-traitance, je vous invite à consulter l’Article 28 du RGPD.

RGPD : récapitulons vos obligations

La vérification de la conformité

L’Accountability

Le RGPD place les organismes au cœur de leur propre conformité : qu’ils soient responsables de traitement ou sous-traitants, ils sont les acteurs de leur conformité au regard du RGPD. C’est la notion d’Accountability.

Un certain nombre d’actions leur reviennent pour assurer la conformité des traitements de données à caractère personnel (DP) :

  • Mise en place de mesures de protection, de mesures techniques et organisationnelles afin de répondre aux obligations du RGPD (limiter la quantité de données traitées – minimisation de la collecte, durée de conservation, sécurité, etc…) dès la conception du système de collecte.
  • Obligation de documentation de leur activité de traitement des DP
  • Obligation de tenir un registre des activités de traitement
  • Obligation de rédiger une politique de confidentialité
  • Nomination des responsables au sein de l’organisme (Délégué à la Protection des Données – DPO, responsables du traitement)
  • Suivi des actions liées aux DP : études d’impact, réévaluation périodique des mesures mises en place et adaptations si nécessaire
  • Informer, former et suivre les actions des acteurs de l’organisme, en s’assurant notamment que les mesures de conformité sont respectées, que seules les personnes autorisées ont réellement le droit d’accès aux DP, que ces personnes sont correctement formées et informées des changements opérés sur les traitements et mesures.

L’obligation de documentation

Il appartient au responsable du traitement de prouver à tout moment sa conformité avec le RGPD. Pour cela, il est nécessaire de créer et de maintenir à jour une documentation qui rassemblera les preuves de cette conformité.

Parmi les éléments à intégrer dans sa documentation, on peut citer :

  • registre des activités de traitement détaillant la liste des outils de collecte (formulaires de contact, formulaires papier, systèmes informatiques…) et des données personnelles collectées, et pour chacun des traitements, leur finalité, la durée de conservation, le cadre juridique, les destinataires etc…
  • politique de confidentialité et mentions d’informations
  • procédures de traitement, de sécurité, de protection, de contrôle d’accès
  • actions correctives
  • bilan des audits réalisés
  • registre de violation des données, procédures en cas de violation et mesures correctives
  • analyse d’impact
  • contrats de sous-traitance

Les outils de conformité obligatoires

Le RGPD rend obligatoires certains outils de conformité :

L'AIPD en quelques points

AIPD = Analyse d’Impact relative à la Protection des Données.

L’AIPD a pour but de démontrer la conformité des traitements envisagés par l’organisme. Une AIPD doit être réalisée avant la mise en place d’un traitement de DP par le responsable du traitement, éventuellement assisté du DPO qui aura un rôle de conseil.

Une AIPD est obligatoire si un risque existe et menace les droits et les libertés des personnes physiques : en cas de profilage, en cas d’effet possibles juridiques ou qui pourraient affecter les personnes concernées de manière significative ; en cas de traitement à grande échelle ; en cas de surveillance systématique à grande échelle.
Voici 9 critères qui définissent si un traitement de DP doit faire l’objet d’une AIPD :

  1. évaluation (y compris profilage)
  2. décision automatique avec effet légal ou similaire
  3. surveillance systématique
  4. collecte de données sensibles ou de données à caractère hautement personnel
  5. collecte de données personnelles à large échelle
  6. croisement de données
  7. personnes vulnérables (enfas, personnes âgées, patients,…)
  8. usage inovant (nouvelle technologie)
  9. exclusion du bénéfice d’un droit ou d’un contrat

Si un traitement correspond à au moins 2 de ces critères, l’AIPD est obligatoire.
Source : https://www.cnil.fr/fr/ce-quil-faut-savoir-sur-lanalyse-dimpact-relative-la-protection-des-donnees-aipd
Consultez la liste des traitements pour lesquels une AIPD est obligatoire sur le site de la CNIL,

À quoi sert-elle ?

  • À définir les contours d’un futur traitement de données à caractère personnel
  • À évaluer les risques de ce traitement pour les personnes (risque d’accès illégitime, de modification ou de suppression intentionnelles, attaque informatique, vol, erreur humaine ou acte malveillant…)
  • À identifier les possibles origines des risques
  • À évaluer les impacts de ces risques sur les personnes concernées
  • À évaluer la vraisemblance des risques et de leur gravité

Que doit contenir une AIPD ?

Elle doit contenir au minimum les éléments suivants :

  • une description systématique des opérations de traitement envisagées et des finalités du traitement (+ le cas échéant, l’intérêt légitime poursuivi par le responsable du traitement),
  • une évaluation de la nécessité et de la proportionnalité des opérations de traitement à l’égard des finalités,
  • une évaluation des risques sur les droits et libertés des personnes concernées,
  • les mesures envisagées pour faire face à ces risques.

Le Registre de violation de données

Qu’entend-on par « Violation de données » ?

Il s’agit d’un incident qui affecte les données personnelles traitées par un organisme et qui provoquent l’indisponibilité de ces données, leur perte d’intégrité ou encore de confidentialité.

En cas de violation de données, le responsable de traitement est tenu de respecter :

  1. l’obligation de documenter en interne : décrire la nature de la violation, le nombre de personnes concernées, le volume de données concerné, les risques pour les personnes concernées, ainsi que les mesures prises pour que l’incident ne puisse se reproduire.
  2. l’obligation d’informer les autorités (la CNIL pour la France) dans les plus brefs délais et dans les 72 heures si l’incident représente une menace pour les droits et les libertés des individus concernés.
  3. l’obligation de notifier les personnes concernées.

Bien entendu, il convient de prévenir au maximum les risques, par exemple en adoptant des mots de passe complexes et différents selon les services et les supports, d’effectuer des mises à jour techniques régulières, d’utiliser un système de chiffrement des données, d’installer des pare-feu, de former et de sensibiliser les utitisateurs aux risques de violations de données.

Les outils de conformité recommandés

  • Le Code de conduite

    Il s’agit de rédiger des procédures claires et simples afin d’aider tous les acteurs de la conformité dans leurs tâches : des fiches pratiques, des modèles de mentions obligatoires, de mentiones légales, de politique de confidentialité ; des recommandations pour garantir la sécurité et la confidentialité ; des réflexes à adopter pour prévenir les risques de violation des données.

  • La Certification

    La certification d’un produit, d’un service ou d’un processus de traitement est réalisée par un organisme-tiers afin d’attester de sa conformité avec le RGPD. Elle est valable 3 ans au-delà desquels une nouvelle validation sera requise. Il s’agit d’une démarche volontaire de l’organisme afin de garantir à ses usagers, fournisseurs, clients et partenaires transparence, conformité et de gagner leur confiance.
    Il est possible également de demander la certification des compétences du DPO. Elle n’a rien d’obligatoire mais permet là encore de renforcer la confiance des usagers envers l’organisme.

Vous souhaitez en savoir plus ?
Consultez la Section 5 du RGPD : Codes de conduite et certification sur le site de la CNIL